
Ode paisible à la douleur
Lorsqu’on cesse d’écrire ce qui nous peine, on crée des sillons qui se transforment silencieusement en crevasses, puis en ravins dans lesquels nous finissons par tomber quand nous nous y attendons le moins.
La peine, la douleur, ce sont des mots synonymes mais pas exactement semblables. Le jour où j’ai compris que mon rôle était entre autres de porter et transformer la douleur des autres, j’ai mis un bandeau sur les yeux de mes propres peines.
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