mariage

Et si on parlait mariage?


Et si on parlait mariage, et de l’image négative que les réseaux sociaux tendent à vouloir lui donner de nos jours? Il est triste de voir à quel point ces espaces peuvent devenir des lieux de définitions (positives ou négatives) de la perception générale de la vie.

Ceci est d’autant plus vrai dans l’univers Camerounais où tout le monde a parfois tendance à définir une vision des choses et notamment sur le sujet critique du mariage

 Les réseaux sociaux et notamment les espaces d’expression pour les femmes (site internet, groupes & pages Facebook, comptes Twitter de personnalité) semblent s’être lancés dans un combat éperdu pour diaboliser le mariage. Vous me direz, avec cette capacité de Facebook à ne vous présenter que les publications qui seraient susceptibles de vous intéresser (suite à de vagues interactions), peut-être ai-je été piégée. Toujours est-il que de plus en plus autour de moi, j’entends les gens et surtout les femmes parler du mariage comme d’un tombeau, un endroit où on ne vivrait que du malheur parce qu’il faut (comme le dit une chanson célèbre chez moi) “supporter”.

Supporter l’infidélité, la violence, le manque de respect, bref, supporter d’être un chiffon. Quant à l’homme, il doit aussi supporter la belle-famille, les demandes incessantes et sans fin de sa femme (financières toujours), supporter en somme d’être mal accompagné.

Le plus drôle dans cette vision est donc, que le mariage est décrit dès le départ comme une fin en soi nécessaire (statut social, pression familiale) mais en aucun cas heureuse. Et pour moi, il était temps de dire STOP AU MASSACRE DE NOS ESPRITS.

Il est temps de reparler du mariage pour ce qu’il est (selon moi) et surtout pour les uns et les autres de se responsabiliser. Je décris le mariage comme l’union de deux personnes engagées à se soutenir, s’accompagner le long d’une vie, ceci incluant avoir un projet de vie commun, être conscient de la responsabilité d’être parents (si on souhaite des enfants) et s’offrir respect, amour et entente cordiale. Dans un mariage comme dans toute relation humaine forte, il y a possibilité d’éclats de voix, de petites ou grosses bouderies mais des mots doivent toujours demeurer: respect, engagement, amour.  Et ça  revient à poser une question à tous ceux mariés ou non qui diabolisent le mariage: Pourquoi vous mariez-vous? Pourquoi s’enchaîner comme vous le dites si souvent? Etes-vous certains que le mariage est fait pour vous?

Je ne sais pour vous mais j’ai la naïveté de croire qu’avant de me mettre en couple, je prends la peine de m’aimer et de m’apprécier pour ce que je suis, de définir ce que je veux pour moi, ce que je suis prête à tolérer, ou accepter dans une relation de couple. Lorsque je rencontre quelqu’un, je dois pouvoir lui rappeler tout cela, et exiger d’être traitée à ma juste valeur et de faire de même pour lui. Je dois pouvoir admettre que comme je ne suis pas parfaite, l’autre ne peut l’être non plus. Lorsque je passe à l’état de l’engagement, je dois pouvoir prendre tout cela en compte et cela vaut de même pour l’homme.

Si nous avions tous cette vision, cette patience et cette honnêteté intellectuelle, n’aurions-nous pas plus de chance d’être heureux en couple et ce pour longtemps?

J’ai tendance à croire qu’il serait vraiment temps que les uns et les autres prennent plus de responsabilité pour leurs actes et choix. En effet, si des mariages ne sont pas heureux, ne serait-il pas plus productif de se battre pour les rendre heureux, où tout simplement a la façon dont nous nous sommes mis dans cette situation? Quel est l’intérêt pour des actes individuels de donner au grand nombre, une image généralement négative et déprimante d’une institution en laquelle beaucoup croient? Le mariage peut être heureux ou bien?

Qu’en pensez-vous?  Et vous le mariage vous en dites quoi? J’ai hâte de vous lire.

Love, Anna♦

17 thoughts on “Et si on parlait mariage?

  1. Tres edifiant ton post Anne kedi ! toutefois j’aimerais souligner l’ education comme un aspect tres important. Nous sommes dans une societe de depravations des moeurs ceci venant de la souche familliale. On assiste au cameroun a un laisser aller et une perte de controle parentale qui peut s’ expliquer par la fuite de la responsabilite familliale. Est-ce-a blamer ou pas? a cette question je ne pourrais repondre par l’affirmative ou la nagative ! Anne tu as fais l’occident tout comme moi et tu connais tres bien son systeme, celui la qui donne la possibilite et les chances a tous de reussir via des credit scolaire et a ceci se greffes des jobs pour se faire des sous et de ce fait epargner les parents de grosses responsabilites, egalement un ststeme qui protege les citoyens d’ ou la possibilite de rever et de pouvoir realiser son reve. Me prononcer sur ce sujet serais pour moi comme mettre la charrure avant les boeufs. Dans mon analyse de la situation je me retourne vers le questionnement sur le development, le malaise sociale qui regne. Je pense pour ma part le probleme de marriage tout comme celui du chomage, de la prostitution et bien d autres trouvent leur sources ou explications ailleurs. Il faut un travail de fond, c est a dire donner le pouvoir a tout un chacun de choissir, de decider,de rever, de se realiser dans un system ouvert et juste et la on pourra en debattre si les memes problemes persistent. Une analyse premature comme c est le cas ne saurait trouver des solutions adequates a la situation comme, on dit tres souvent vendre affame n’a point d’oreille!!! ##Les gens ont faim###

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  2. Tres edifiant ton article Anne kedi. J aimerais mentione la precaririte dans laquelle on vit au cameroun qui pousse les gens a la depravation des moeurs ceci provenant generalement du socle familliale. Beaucoup de jeunes filles se sont retouvees dans des marriages pas parce qu elles le souhaitaient mais du fait de la pression familliale. Je dirais pour ma part le probleme se trouve ailleurs… Je dirais il faut donner deja les moyens aux parents d assurer l avenir de leur enfants et creer un developpement de tous les secteurs et si possible orienter les gens vers l auto emploi ( conference le nigeria). Anne kedi tu a fait tes etudes a l etranger comme moi tu connais le systeme. Le monde occidentale donnes la possibilite a toutes personnes riches ou pauses de payer les etudes (credit) et même de # jober# pour se faire des sous donc une epargne pour les parents ce qui n est le cas au cameroun. Arretons de vouloir ressoudre les problemes sans toutes fois faire une analyse plus approfondue du pourquoi. Comme on dit souvent vendre affame n a piont d oreilles. ##Les gens ont fain didonc c est comment toi osi !!!!##

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    1. Yes Lyliane, je veux bien que les gens aient faim mais malheureusement ce dont je parle ne se limite pas au bas peuple. Au contraire, la dépravation des meoeurs fait d’abord son lit chez ceux qui n’ont aucun problème. Je ne compte pas les JCD de grosses boîtes qui se comportent comme si tout leur était dû et trompent sans vergogne leurs femmes, n’hésitant pas à draguer les collègues. Je ne compte pas les grands mariages qui se terminent au bout d’un an. Donc réellement, je pense que mon billet a tout son sens. De plus, à force de mettre toutes les difficultés dans le sens de l’économie et de la gabégie, on renie aux êtres humains leurs responsabilités individuelles, ce contre quoi je suis contre. En tout cas, heureuse que tu sois passée par là. L’important avec mes articles, c’est srutout de créer le débat, pas de pousser à une pensée unique.

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  3. L’être humain est ondoyant est divers. Le mariage c’est comme la vie, y’a la théorie, et y’a la pratique. Avoir la bonne approche aide… non devrait aider à limiter les risques ou à se donner des chances pour que ça se passe comme on l’imagine… malheureusement sur le terrain, ce n’est pas toujours aussi simple. 🙂

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    1. Ca aide, mais au vu de l’univers actuel, c’est une base qui tend à disparaître et c’était le point de ce billet. Je n’enlève rien à la nécessité de “nurture” une relation, mais pour moi cela commence bien avant le mariage, et c’est tout aussi compliqué. Merci d’être passé par ici.

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  4. Simple and straigth forward article….I specially like when you say marriage is all about the foundations. Just like when one decides to build a house,one makes sure it stands on solid and unshakable ground. Marriage is a beautiful thing profided it’s built on love,respect,thrust,dialogue,sincerity,mutual understanding,knowledge and acceptance of the spouse flaws and shortcomings ….and all those beautiful notions/concepts/ideals… that,unfortunatly,are becoming more and more difficult to find. With all this in mind:why in the world am I still not married?????????

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    1. Loool. Dunno why you are not yet married but at least when you get there, you will necessarily be happy. But you said it all. What people fail to really realize is we are losing our values, that is why the mariages are not working, nothing else.

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  5. Ma perception’ de ce qu’est le mariage rejoint assez la tienne, au moins concernant l’étape de la responsabilité.

    Ceci dit j’ai l’impression d’une fracture sociale et d’un vide juridique concernant ce sujet, et il faudrait vraiment une redéfinition complète de cette notion.

    Où ? Quand? Bonne question

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  6. More than on foundation a mariage for is a bit a projet. Le fait est que beaucoup se marie sans réellement en prendre la mesure. Pour la majorité des femmes le mariage reste une fin en soi… beaucoup préfererons un mauvais mariage à un divorce. Beaucoup ignorent que le mariage ne rend pas heureuse et beaucoup pensent y trouver la réponse à leur mal être. Pour finir comme je le dis souvent on ne se marie pas pour les mêmes raisons….. bref je passais

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  7. I love your article. Simple and full of truth. The key is the foundation. If the foundation is not well built, the relationship simply won’t stand/last.

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      1. Tres edifiant ton post Anne kedi ! toutefois j’aimerais souligner l’ education comme un aspect tres important. Nous sommes dans une societe de depravations des moeurs ceci venant de la souche familliale. On assiste au cameroun a un laisser aller et une perte de controle parentale qui peut s’ expliquer par la fuite de la responsabilite familliale. Est-ce-a blamer ou pas? a cette question je ne pourrais repondre par l’affirmative ou la nagative ! Anne tu as fais l’occident tout comme moi et tu connais tres bien son systeme, celui la qui donne la possibilite et les chances a tous de reussir via des credit scolaire et a ceci se greffes des jobs pour se faire des sous et de ce fait epargner les parents de grosses responsabilites, egalement un ststeme qui protege les citoyens d’ ou la possibilite de rever et de pouvoir realiser son reve. Me prononcer sur ce sujet serais pour moi comme mettre la charrure avant les boeufs. Dans mon analyse de la situation je me retourne vers le questionnement sur le development, le malaise sociale qui regne. Je pense pour ma part le probleme de marriage tout comme celui du chomage, de la prostitution et bien d autres trouvent leur sources ou explications ailleurs. Il faut un travail de fond, c est a dire donner le pouvoir a tout un chacun de choissir, de decider,de rever, de se realiser dans un system ouvert et juste et la on pourra en debattre si les memes problemes persistent. Une analyse premature comme c est le cas ne saurait trouver des solutions adequates a la situation comme, on dit tres souvent vendre affame n’a point d’oreille!!! ##Les gens ont faim###

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