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Solo-entrepreneur, parfois nécessaire


Dans les écrits sur l’entrepreneuriat, on recommande très souvent à celui qui se lance de constituer une équipe solide autour de lui, afin de faire grandir son business. Etre seul, est honni. Raisons: manque d’efficacité, incapacité à tout faire soi-même etc…

Ma vie d’entrepreneur m’a démontrée qu’au final ce qui compte c’est le terrain. Je me suis lancée seule, et jusqu’à il y a quelques mois, je l’étais encore relativement. Découvrez pourquoi en quelques points.

1. Tout dépend du business model

Dans l’ossature de mon offre de services, l’essentiel de ce qui est vendu au client, se passe dans la tête. Que ce soit dans la traduction, la gestion de projet événementiel ou la mise en place et l’exécution de stratégie marketing, je réfléchis et j’implémente, et je sous-traitais. De ce fait, pour un début, je n’avais pas de nécessité d’accumuler les charges.

De plus, je me suis lancée sans contact sûr préalable (pas toujours une bonne idée) et tout se passait donc dans la prospection. A cet effet, avoir un ou des salariés à charge, supposait investir sans retour sur investissement clair et net dès le départ.

En somme, si je lançais par exemple un service de livraison à domicile, il m’aurait fallu constituer dès le départ une petite équipe de livreurs pour faire face à ma demande. Ici, vendant des produits intellectuels, j’ai pu dans un premier temps me passer d’une équipe.

Pour décider d’être solo-entrepreneur ou pas, cela dépend avant tout de votre business model.

2. Il est nécessaire de stabiliser sa surface financière

Lorsque comme moi, on se lance en investissant des fonds propres, il est important d’être très strict sur ses dépenses au-moins ce pendant les trois premières années de vie. La faillite guette facilement, tout particulièrement quand le chiffre d’affaires mensuel n’est pas encore stable.

De ce fait, la charge salariale directe que pourrait constituer des collaborateurs et même des stagiaires, peut vite devenir un poids. Or, quel est l’intérêt d’avoir des employés qu’on n’est pas en mesure de payer?

Certains me diront qu’il est possible d’employer des stagiaires académiques à qui on ne donnera pas de gages. Cependant, vous conviendrez avec moi que ce n’est pas très éthique.

J’ai donc fait le choix de départ de ne pas avoir de salariés. Avec la croissance et la solidification du business, c’est une étape que mon partenaire (oui, je ne suis plus seule) pensons pouvoir atteindre en 2018.

3. On peut avoir d’autres formes de collaborations

Je viens de mentionner mon partenaire. Je pense que parler de cette rencontre pourra faire l’objet d’un article complet (rires). Sachez seulement que, vous pouvez découvrir son univers ici.

Je disais donc qu’on peut avoir et j’ai choisi au départ, d’autres formes de collaboration. Ainsi, j’ai eu des collaborateurs spécifiques dans le cadre d’un projet donné (avec convention de stages). De même, j’ai aujourd’hui le partenariat, l’association fructueuse dont je vous ai parlé plus haut. A cette personne, se sont rajoutées d’autres qui partagent ma vision et sont prêts à travailler sur le projet d’entreprise.

Je suis riche de ces contacts et bien que solo sur les papiers , je ne me considère pas seule dans la vie de tous les jours.

4. Bâtissez votre style, votre signature

Le temps passé totalement seule m’a permise de préciser au départ ce que je souhaitais construire sur le fond en terme de processus, de qualité de service et d’entrepreneuriat tout simplement. Je sens de plus en plus de joie de savoir exactement ce que la boîte représente.

5. Rien ne sert de courir, il faut partir à point

Il faut effectivement partir à point. Je me suis lancée comme solo-entrepreneur mais je n’ai pas l’intention de rester solo-entrepreneur éternellement. Je suis déjà en train d’en sortir à l’heure actuelle (coucou mes amis) et ce n’est que le début.

Lorsque, vous lancez votre entreprise, il est important de penser à VOUS. Il y a des conseils à suivre, mais au fond, il faut faire ce qui nous correspond le mieux et ce qui correspond le mieux à notre business. J’ai pris les conseils, appris de tous les côtés, mais j’ai vraiment été heureuse de tenter selon mes besoins et envies.

Lancer son entreprise c’est comme devenir maman. On aura beau lire tous les romans du monde, ou écouter tous les podcasts possibles, on n’est jamais préparé. Le vrai apprentissage c’est sur le terrain!

J’ai vraiment aimé partager ces petits détails avec vous. Vous avez aimé? Vous avez un point de vue différent? N’hésitez pas à me laisser un commentaire ici, sur Twitter ou Facebook.

Love, Anna♥

PS: Jour 2 du #365daychallenge. Je vous aime!

21 thoughts on “Solo-entrepreneur, parfois nécessaire

  1. Oui j’ai aimé Anna.
    Je prendrai des cours chez toi quand le moment viendra, mais rassure-toi, je ne prendrai pas des employés juste pour prendre. Merci encore pour ces conseils que je recommande aux futurs entrepreneurs comme moi.

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  2. Bien dit Anne Keds! Pour la plupart des business, éviter des charges inutiles au départ est une bonne stratégie. Ensuite, lorsque les marges mensuelles se stabilisent, on peut projeter de recruter des personnes qui nous apportront un plus , ou qui nous permettront de nous libérer de certaines tâches et de déployer notre énergie vers d autres pans de réflexion dans le but de développer de nouvelles stratégies de croissance.

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  3. J’ai apprécié le passage “Lancer son entreprise c’est comme devenir Maman”. Car vraiment une entreprise est comme un enfant. Il faut avoir le reflex de pouvoir laisser l’entreprise grandir par l’accompagnement des autres (stagiaires, employés,collaborateurs ou partenaires) sur qui l’on fait confiance et ne doute de leur éfficacité. Courage dans ce chemin.
    P.C. Engama à Bediang

    PS: Le lien de l’univers de ton nouveau partenaire, on peut l’avoir encore en commentaire? MERCI

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    1. Merci pour le retour d’expérience Mr. Engame. Le lien est le suivant: atanthonys.ga (en fait il venait, tout juste de le changer et j’avais gardé l’ancien). Merci pour la remarque subliminale, je corrige de suite.

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    2. Hello M. ENGAME.
      Je viens répondre pour le “.ga”. Non ce n’est pas “Gabon”. C’est juste une extension qui m’a parue bien utile à choisir. Ça m’offrait certaines facilités et une grande flexibilité à moyen terme.

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  4. Oui je confirme, avoir des employés qu’on n’est pas en mesure de payer (de les payer surtout comme ils le voudraient) ne sert à rien. Parce qu’au final ils finiront par partir avec même ce que tu leur auras appris et du coup tu ne pourras même pas capitaliser dessus. Moi même j’en ai fait l’amère expérience…:/

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