Catégorie : Citoyenne
Citoyenne du Monde et de son pays le Cameroun, Anna pense, espère, songe au changement, observe toujours avec grande curiosité. Que voit-elle? Découvrez-le ici.
Ce monde, d’ici et d’ailleurs
D’ici et d’ailleurs
Par-ci, par là.
Né aujourd’hui, hier, prêts à naître demain
Nous observons le monde aller à vau-l’eau
Nous observons le monde se casser un peu plus chaque jour.
Eseka: Le drame, Le deuil, le Déclic…
Le drame, le deuil, le déclic!
Mon cerveau voudrait pouvoir vous parler d’autre chose, avancer, penser différemment mais je dois avouer que c’est assez compliqué ces derniers jours.
Le drame, le deuil, le déclic!
Ces derniers jours ont éprouvé ma capacité à faire face à la difficulté sous toutes ses formes. Avant le drame, comme si mon corps l’avait senti, toute la semaine j’étais malade.
Le drame, le deuil, le déclic!
Prayers
Prayers in these times of misunderstanding, pain, cacophony, rage.
Prayers to bring the silence in me, the silence to think, act and change.
Prayers to manage the pain, temper the ill feeling, kill the hate.
Prayers to create in each of us the sense of change, the sense of improvement.
Prayers because praying is meditating, talking to God if you believe in him.
Quand tout va à vau l’eau
Quand tout va à vau l’eau et que l’incroyable se pointe au RDV, à certains égards, il doit s’agir de mon pays le Cameroun. Il doit s’agir de mon pays parce que nous avons été pris en otage depuis trop longtemps par une certaine élite pour qui nos vies ne valent rien.
Ce matin c’était cette route qui se coupe (Dieu merci sans tuer personne), et empêche la circulation entre les deux villes les plus importantes du pays ( Douala, capitale économique et Yaoundé, capitale politique).
En début d’après-midi c’est la conséquence la plus invraisemblable de la première catastrophe, un déraillement sanglant au cœur d’une petite ville au cœur de la forêt, Eseka, chef-lieu de département et célèbre dans notre histoire pour sa place au sein du maquis. 55 camerounais(Source: témoins oculaires actuellement à Eseka) ont perdu la vie tandis que 575 blessés se battent (Source: Déclaration d’Edgar Alain Mebe Ngo’o, ministre des transports en direct d’Eseka, interviewé au Journal de 20h30 de CRTV) pour la conserver. Leur seul crime: avoir pris le train.
