Mots-fin-dannée

4 mots pour la fin


En cette fin d’année, je me permets de partager avec vous quelques réflexions sur la vie, le monde, moi-même et surtout nous. Je n’ai pas la prétention de les définir en soi comme des leçons. Pourquoi ? La vie m’apprend l’humilité et la relativité. Toutefois, je me dis que ces quelques observations pourraient faire écho ailleurs que dans ma petite tête.

Je ne sais pas encore si elles tiendront sur deux lignes ou cent. Je ne saurais vous dire s’il y en aura cinq ou dix. Il est vrai qu’à la fin de l’écriture, je devrais relire, ajuster. De ce fait, je pourrai normalement ajuster cette introduction. Malheureusement, je n’en ferai rien. Oui, je ne m’y attellerai pas, car ce billet s’apparente aussi quelque part à une ode à la vie. Cette dernière est ainsi faite. Elle est par essence, sinueuse, imparfaite et belle à vivre ainsi. Echangeons donc ensemble sur la vie, en cette fin d’une année plus forcément si nouvelle que ça.

  1. Le manque vous vole votre vie 

Les êtres humains que nous sommes ont souvent tendance à se nourrir des manques au lieu de regarder à l’abondance.

Pourtant, nous sommes surabondants. Nous ne manquons de rien, en comparaison du temps durant lequel nos aïeux ont vécu.

L’eau est globalement à portée de main. L’électricité peut parfois être coupée mais elle existe. Les moyens de locomotion autres que la marche à pied sont nombreux. Les moyens de subsistance aussi que ce soit en termes de niveaux de revenus, de diversité de revenus, ou encore tout simplement, de disponibilité, sont tout aussi nombreux.

Beaucoup n’ont pas grand-chose, mais je parle pour ceux qui ont un minimum et peuvent parfois donner aux autres. Pourtant, en dépit de ce que je viens de citer, nous crions si souvent au besoin. Que dis-je, nous nous magnifions nos déficits, et très souvent nous négligeons si bien ce que nous détenons, que nous finissons par le perdre.

S’il est un message transmis à mon être par l’année 2021, c’est celui-là : faisons attention aux portes obscures que nos besoins imaginaires ouvrent en nous.

Anna

Le moyen le plus sur de déprimer, de se vider, c’est de se focaliser sur ce qu’on n’aurait pas. Tout commence très souvent par d’infimes détails. L’élément le plus banal peut se trouver dans l’importance que nous donnons à ce que les autres (connus ou inconnus) partagent sur les réseaux sociaux. Pourtant, nous devrions tous le savoir aujourd’hui. A l’heure du branding, des coachs et de la course aux likes, il faut faire très attention à ce que nous pensons partager ou recevoir des autres sur les plateformes numériques.

Très souvent, les autres nous partagent des pans de bonheur et de réalité importante, mais très souvent aussi ou plus généralement, nous ne voyons que ce qu’ils veulent bien nous montrer. Les douleurs mais parfois aussi les plus belles réalisations sont tues. Les moments qui marquent réellement sont parfois totalement occultés, pire, ils ne sont pas filmés. Pourquoi ? Ce qui nous est cher, ne s’oublie pas. Les souvenirs que nous chérissons vivent en nous. Surtout, les plus belles joies ou peines sont très souvent privées.

Ce n’est pas pour dire que les réseaux sociaux sont le temple de l’irréel (encore que). C’est avant tout pour rappeler qu’il ne sert à rien de se comparer ou de se définir par rapport aux autres, sur la simple base de ce que x ou y partage en ligne. Trop souvent, nous examinons nos vies et nous créons des désirs en regardant les autres. Pourtant, et dans certains cas, ces autres nous regardent eux aussi avec admiration.

Au-delà même de ce que les autres pensent de nous, l’essentiel est de reconnaitre que nous sommes uniques. L’esprit tutélaire nous a pensé sans photocopie. A l’exception de certains cas (ou peuplades), personne ne porte exactement le même nom que l’autre.  Par notre nom, notre naissance, notre patrimoine génétique, nous sommes singuliers.

Incopiables, différents, diversement destinés. De ce fait, pensons à nous. Vous le lirez surement ailleurs, mais chacun de nous le dira à sa manière. Vous devez être votre premier focus. Il ne s’agit pas d’égoïsme. Au contraire, il s’agit de servir et de ne pas perdre le temps. Chacun de nous a un objectif, une utilité. En regardant l’autre, vous vous oubliez.  Par conséquent, le temps passe sans que vous puissiez concrètement réaliser ce qui est attendu de vous, votre destinée.

Je ne manque de rien. Tu ne manques de rien.  Nous sommes utiles à tous. Alors au travail !

  1. Le monde est physique et le monde immatériel

Je fais le choix dans mes écrits de ne pas vous imposer mon courant religieux. Je dois être en ce sens une chrétienne étrange, mais je crois que mon premier devoir est d’aimer l’autre tel qu’il est et dans sa diversité. L’être suprême nous a pensé avec autant de croyances que de pays. Il avait forcément une raison forte pour cela.

Cela étant dit, je crois que dans toutes les croyances, et encore plus lorsqu’on revient à la Terre Mère Afrique, on verra très souvent revenir l’opposition entre deux mondes : le monde réel ou physique, et le monde immatériel ou encore surnaturel. Je ne suis pas très confortable avec la dernière dénomination (surnaturel). Elle est quelque peu péjorative. Toutefois, pour revenir à l’essentiel, je crois donc qu’il existe plusieurs champs de vie et de pensée.

D’autres le définissent aussi au travers du pouvoir de suggestion. Ce que je note et que j’ai cependant expérimenté en 2021, c’est que nous vivons et subissons les impacts de ces différentes facettes de notre être et de notre vie.

Vous êtes-vous déjà vu en train de manger dans un rêve ? De nombreuses interprétations peuvent être faites face à cela mais très peu sont positives. Qu’on croit aux pouvoirs des esprits, etc. ou pas, ce qui est certain c’est que nous devons contrôler nos pensées.

A force de broyer du noir, ne vous étonnez pas que du négatif vous arrive. Lorsque vous respirez la joie de vivre, que vous déclarez la paix, la prospérité et la réussite sur vos entreprises, il y a quand même plus de chances de voir cela arriver.

J’effectuerai un exercice plus simple : faites la différence entre tous ces matins, où vous vous êtes réveillés en forme, motivé et tous les autres, où vous aviez le visage froissé. Avez-vous la sensation que vos journées ont été pareilles ?

Ne subissez pas votre vie, ou le monde. Devenez acteur de votre vie que ce soit dans le monde physique ou dans la dimension à laquelle vous n’avez pas accès. Se lever et invoquer la protection de tous vos saints (pour les catholiques) ou de vos cinq milliers d’ancêtres (pour les kemites), ce n’est pas pareil que se lever et dire « mouf, la vie m’énerve ». Je carricature mais nous le faisons souvent.

De même, proférer des insultes ou autres mots négatifs à tort et à travers au cours d’une journée, c’est tout de même singulier. Pourtant, chez certains d’entre nous, c’est un sport.

Dire à son enfant, « idiot », à son frère « con », à son subordonné « incompétent », au chauffeur de ben skin « ta maman », c’est étrange. Cependant, dans notre quotidien (particulièrement au Cameroun), c’est si « banal ». Que d’ondes effrayantes rejetées dans le cosmos.

Parfois, lorsque l’orage se lève, et que le ciel perd toute trace de lumière, je ne peux m’empêcher de penser que c’est la somme de nos pensées noires qui obscurcit l’univers.

Parfois, lorsque l’orage se lève, et que le ciel perd toute trace de lumière, je ne peux m’empêcher de penser que c’est la somme de nos pensées noires qui obscurcit l’univers.

Elle radote. Vous devez probablement me lire, et le penser haut et fort. Nul doute que vous avez raison, ou pas.

Quoi qu’il en soit, je vous l’aurai dit. Le réel, le cosmique, le psychique, tout cela s’entrelace sans qu’on y voie le bout. Faites attention à vous, et à ce que vous exprimez sur vous et les autres.

On ne sait jamais.

  1. Tout passe, il faut accepter de vivre

Toutes les saisons passent. La petite saison sèche succède à la grande saison des pluies. Elle-même a succédé à la petite saison des pluies, qui a son tour n’était que la remplaçante de la grande saison sèche.

Que nous le voulions ou pas, Lundi succède à dimanche, Janvier à décembre, la nuit au jour, etc. Les exemples sont nombreux et réplicables sans que la réalité puisse changer. Irrémédiablement, tout passe.

Malgré tout, lorsque survient l’orage dans nos vies, à l’instant où il commence, il est très ardu, de supposer qu’il aura un bout. Pire, les temps de sécheresse se succèdent comme se succédaient les années de famine dans l’Egypte ancienne. Les jours se transforment en semaines. Les semaines deviennent des mois qui n’en finissent plus. Parfois, les mois durent des années.

L’essentiel est pourtant d’accepter de vivre. Nous vivons tous pour naître, grandir et mourir. C’est un cycle immuable.  Lorsque j’examine les synonymes du mot « grandir », je retrouve des mots qui définissent avec honnêteté, la vie en elle-même : fleurir, mûrir, se développer, se transformer.

L’épreuve accomplit ce travail en nous. Elle nous permet de mûrir, de nous développer, de nous transformer, et au terme de fleurir. J’aurais rajouté qu’elle nous apprend à muer tel des caméléons, car il faut plusieurs peaux pour parcourir cette existence.

En soi, toute épreuve arrive pour un dessein. Plus, nous résistons par les plaintes, les pleurs, les complaintes, plus, il nous devient ardu de tirer les leçons et d’avancer. En 2021, je l’ai ressenti à mon corps défendant. Tout y est passé.

Mon corps m’a lâché, j’ai pleuré, crié, pesté. Le calme a commencé lorsque j’ai accepté et j’ai lâché prise. Ce n’est pas aisé. L’écrire le fait apparaitre comme évident. Je n’ai pas la prétention de le déclarer.

Je pense même à ceux autour de moi qui ont traversé ou traversent le pire. Les douleurs sont réelles. Les difficultés sont indéfinissables. Cependant, nous avons toujours le choix. Que voulons-nous ? Grandir, parfois même mourir avec dignité ou porter le poids à n’en pas finir ?

A cet égard, le film « The Fisherman’s Diary » m’a édifiée. Pour commencer, si vous vivez au Cameroun ou ailleurs même, et vous ne connaissez pas ce film sensation de 2021, nous n’avons plus rien à nous dire (sourire).  Pour être gentille, je vous dirai qu’il est disponible sur Netflix, et qu’il a été nominé aux Oscars.

Pour revenir sur notre sujet, cette œuvre cinématographique était utile. Petite madeleine, j’ai pleuré (je pleure très souvent en regardant des films, c’est comme ça), mais surtout j’ai appris.

Parmi les personnages principaux, j’ai vu de belles illustrations de l’importance de l’acceptation. Un premier personnage quitte le monde, pleine de regrets. Elle porte sa maladie comme un linceul, et avait comme qui dirait abandonné le combat bien avant le temps imparti. Le poids de ses erreurs, de sa culpabilité, semblent avoir pesé plus dans la balance que la volonté de vivre et de faire mieux. Ainsi, le personnage perd la vie sans avoir eu la possibilité de faire la paix.

Un autre personnage choisit d’affronter l’adversité dans la vengeance silencieuse. Il s’entête dans la colère, refusant de tirer les leçons positives et négatives, de se donner une chance et surtout de donner à la vie une chance. Il se punit pour avoir été audacieux, courageux et se renferme dans ses convictions traditionnelles pour se protéger croit-il. En définitive, il paiera le prix avec extrême douleur, et perdra quasiment tout.

Le troisième personnage, le plus jeune est celle qui accepte le mieux les épreuves de la vie. Elle ne les accepte pas en les subissant, jamais. Elle prend des risques, se remet en question, va jusqu’au bout de ses sentiments, de ses attentes et ne s’avoue jamais vaincue. Elle sera récompensée plus qu’on aurait pu l’imaginer.

Ces trois personnages sont l’illustration des attitudes que nous choisissons d’avoir face à l’adversité, et à toute forme d’épreuves. A titre personnel, je crois que j’ai été un peu des deux premiers personnages pendant certaines périodes de ma vie.  Avec un regard rétrospectif, je rends grâce d’avoir su être plus généralement le troisième personnage. J’embrasse la difficulté même sans la comprendre. Je la vis pleinement, j’en suis meurtrie si je dois l’être mais je recherche toujours la leçon pour avancer.

Cet état d’esprit ne se développe pas en un jour ni tout seul. En ce qui me concerne, ma foi est le socle qui permet progressivement de construire cet état d’esprit d’apprenant permanent. Quelque soit votre source de foi, je crois que la spiritualité participe de notre équilibre. Elle nous permet de donner du sens. Dans toutes nos civilisations humaines, quel que soit les âges et les continents, vous retrouverez une forme de spiritualité (j’en parle dans cet article). A cet égard, trouvez la vôtre, et nourrissez-vous âprement.

 Nourrissez-vous spirituellement particulièrement lorsque tout va bien. Soyez à l’image de la fourmi de La Fable de la Fontaine, lorsqu’il s’agit de votre équilibre mental et spirituel[1]. Pratiquez la gratitude en tout temps. Aujourd’hui, les ressources sont nombreuses et diverses. Soyez emplis de paix, de pensées positives, de bienveillance envers les autres.

Lorsque tout va bien, profitez pour apprendre à mieux vous connaître, identifiez vos blessures, soignez-les, et entourez-vous des bonnes personnes.

Ainsi, lorsque la tempête arrive, vous pouvez faire face. Vous pouvez puiser dans ces provisions de pensées positives, d’armes spirituelles, de gentillesse, d’amour bâti autour de vous, de personnes empathiques, pour vous soutenir et garder la tête hors de l’eau.

Mais rappelez-vous toujours, comme les saisons, tout passe, et lorsque nous avons l’impression que ça ne passe pas, on apprend à vivre avec.

Ces quelques phrases de l’artiste Corneille sont une parfaite illustration de mon propos

« Alors on vit chaque jour comme le dernier, et vous feriez pareil si seulement vous saviez, combien de fois la fin du monde nous a frôlés. Alors, on vit chaque jour comme le dernier, parce qu’on vient de loin ».

Corneille, Parce qu’on vient de Loin, 2002

Pour rappel, Corneille est un artiste d’origine Rwandais, survivant du génocide des Hutus contre les Tutsis. Son album « Parce qu’on vient de loin » paru en 2002, est à mon sens un témoignage vivant des séquelles du génocide, sur lui et sur de nombreux rwandais. C’est le récit d’une enfance volée, de rendez-vous manqués, d’une peine innommable et d’un amour irrésistible pour la vie.

 Lorsque je l’ai écouté pour la première fois, j’apprenais à peine à mettre des mots sur ce génocide qui m’avait touché comme si j’étais moi-même rwandaise. Il n’avait duré qu’un mois, en 1994, mais j’avais décidé d’y consacrer un exposé important en fin de cycle secondaire. J’avais lu, regardé, tout ce que j’avais pu et j’avais ressenti dans ma chair cette peine.

Cet album, sans que je ne puisse m’en rendre compte, peut-être jusqu’à cet instant, est demeuré en moi, comme l’un des multiples boucliers en temps de crise. Je récite encore aujourd’hui la plupart de ses chansons en insistant sur chaque mot. Je vous laisse ici un lien pour écouter le titre éponyme 

Comme je l’ai dit en entame, je ne souhaite pas faire un guide de leçons de vie, car nous ne sommes pas pareils. Je préfère considérer que par ce biais, je ne fais qu’échanger avec vous, comme je pourrais le faire avec des amis. Je ne souhaite pas lister 15 ou 20 leçons pour faire beau (soit dit en passant, je l’ai déjà fait ici, mais pas pour faire beau, sourire). Je ne vais donc rajouter qu’un seul élément avant de vous souhaiter une belle fin d’année.

  1. L’amour est plus fort que tout

A l’instant où j’ai écrit cette phrase, je me suis exclamé, tout haut : « mais à quel type d’amour fais-tu référence ? ».

Cette exclamation est née de l’interrogation que je suis certaine d’avoir suscité en vous, en lisant : « l’amour est plus fort que tout ».  A la recherche de la réponse seyante, je me suis lancée sur Google, et j’ai identifié immédiatement ce que je souhaitais partager.

En relisant, la perception de l’amour dans différentes religions, je souhaite me focaliser sur la notion d’amour dans le sens grec de l’agapé (l’amour inconditionnel). Je le définis encore plus simplement comme la bienveillance.

Lorsque nous prenons l’autre comme nous-mêmes, l’amour prévaut. L’amour est plus fort que tout, car s’aimer, et aimer les autres, permet de garder espoir.

En gardant la foi en une humanité meilleure, nous nous autorisons à garder espoir quelque soit les difficultés ou les peines.

Tous ceux qui sont en apparence important pour nous, peuvent nous blesser : parents, enfants, maris, femmes, partenaires, amis, collègues, etc. Pourquoi ? Nous sommes tous imparfaits, et personne ne peut prétendre connaitre parfaitement l’autre.

C’est pourquoi, nous pouvons en permanence être froissé ou meurtri par l’autre. Ce en quoi nous transformons cette blessure demeure notre choix souverain.

Choisir l’amour est en général difficile. La colère, les paroles précipitées, la rancœur, tous ces sentiments qui nous encouragent à nous regarder, sont généralement nos premiers choix. Nous avons mal. On nous a fait du tort. L’autre est nécessairement méchant, conscient, vilain, impardonnable, énervant et j’en passe. A plusieurs reprises, nos déclarations sont pédantes, résolues, inviolables. « Je ne ferai plus jamais », « tu ne seras plus jamais », « je ne pardonnerai jamais », « ne me parle plus jamais », etc.

Toutefois, la vie est si courte. Parfois, nous avons à peine prononcé ces mots que nous apprenons le décès de l’autre. En d’autres circonstances, c’est la maladie qui frappe. Lorsque nous pouvons rectifier le tir, nous sommes juste chanceux.

Chaque année qui passe (et 2021 n’a pas fait exception), j’apprends à l’accepter : l’amour est plus fort que tout. Aimez lorsqu’on vous déteste. Aimez lorsque vous n’en avez pas envie. Aimez comme si vous viviez votre dernier jour. Aimez vous-même, aimez les autres, aimez sans rien attendre en retour.

Aimons-nous les uns les autres comme nous avons été aimés.

L’amour ne pouvait qu’être mon mot de fin.

A vous tous qui me lirez, aujourd’hui, je souhaite une excellente et heureuse année 2022. J’écrirai peut-être avant le premier mais je ne vous parlerai plus de souhaits. Si vous êtes arrivé jusqu’au terme de notre échange imaginaire, sans sauter un mot, MERCI. A votre tour, si vous faisiez l’exercice du partage. Qu’avez-vous retenu de cette année de plus ? Qu’est-ce qui mérite d’être lu par d’autres ? Quel est votre avis sur ces quelques pensées ? Avec plaisir, je vous lirai et je vous répondrai. De l’échange, la lumière jaillit, brillante, permanente et chaleureuse.
Que 2022 soit pour chacun et chacune, emplie de rayonnement, de plénitude, de recommencements, d’accomplissement, d’amour, de paix et que son lot d’épreuves soit acceptable. Allez en paix.

Love, Anna.


[1] dixit, la fourmi fait plein de provisions pour l’hiver tandis que la cigale ne prépare rien. Retrouvez l’ensemble de la fable ici 

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6 thoughts on “4 mots pour la fin

  1. I’m a bit late to the party, but the timing still warrants me commenting on this post, and your thoughts on here are timeless.
    Je suis d’accord avec tout ce qui a été exprimé ici, et je mets un point d’exergue sur la reconnaissance, la gratitude que tu as aptement soulignée.
    A partir du moment où nous nous rappelons les bienfaits, possessions matérielles et immatérielles, grâces de nos vies, il ya un shift qui s’opère.
    La notion de gratitude est intimement liée à celle du choix, pouvoir suprême que nous tous avons. Je n’arrête pas de le marteler à la moindre occasion, nous avons le choix de notre focus: glass half full or half empty, the choice is yours.
    Keep up the good -samaritan- work!

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  2. Hello Anna merci pour l’échange partage 😍 il n’est pas loin de ma devise de vie: “on ne perd jamais on gagne ou on apprend”…
    J’ai appris à retenir de la vie que nous sommes différents et cela aide à être tolérants

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