Il était une fois, je recommence.


Vous l’aurez peut-être constaté, mon challenge n’a pas tenu. Reprendre l’écriture après un an et plus, ne pouvait être facile.

J’ai repris ce challenge sans préparation préalable. Je savais que ce serait ardu. Toutefois, une vie sans aucune difficulté est morne. Aujourd’hui, je reprends avec la peur au ventre.

Écrire c’est livrer une partie de soi qu’on abandonne là à la vue de tous. Poser des mots signifie accepter qu’on puisse nous challenger, s’opposer à nos pensées, ou encore, avoir pitié de nous.

J’ai entendu avec fréquence dans ma vie la phrase « tu es forte, que de courage. ». J’ai entendu à des occasions différentes, « je n’aurais jamais imaginé que tu as vécu ceci. « .

L’écriture me donne de choisir les angles d’analyse et d’expression de mon histoire de vie. Elle me permet de même, de penser la forme de ma prise de parole. J’ai par exemple choisi d’écrire des textes optimistes à des moments où  les larmes étaient mes meilleures amies depuis quarante-huit heures.

Avec le temps, j’ai choisi avec insistance, le silence. Pourquoi ? Prendre un clavier pour épeler des mots, c’est dire ce qui est. En conséquence, je suis craintive de dire tout pendant trente jours. J’ai réalisé l’introspection inéluctable qu’il faut pour a minima effleurer des sujets qui me tiennent à cœur. Je me suis interrogée sur ma capacité à toucher les sources de mon message.

Un autre axe d’écriture inaccoutumé est le fruit de ma vie de foi. Il me fait anticiper des réactions et des débats que je me considère inapte à affronter. Pis, adieu peut-être une frange de lecteurs. Il est drôle de réaliser que je me suis attachée à l’attention, aux vues.

A tout égard, merci d’avoir atteint cette ligne. Je suis intriguée. Est-il simple de m’accompagner dans le processus d’expression de ma pensée ?

Bienvenue, si vous me lisez pour la première fois. Je suis Anna et j’aime écrire. Le monde, ma vie, et le quotidien sont mes sources d’inspiration.

J’ai essayé il y a près d’un mois de reprendre l’écriture journalière. J’ai eu peur et j’ai masqué cette peur derrière mes multiples responsabilités et une grande fatigue.

Aujourd’hui, je reprends avec un centime d’assurance supplémentaire ☺️. Mon objectif est de prendre chaque jour ce temps de bien-être et de rencontre avec moi-même. J’ai reconnu que c’était aussi un plaisir égoïste.

L’écriture a ce don de rassembler. Soit, au coeur de cette manifestation égoïste, avec certitude, vous retrouverez parfois un peu de vous.

Merci à ceux qui m’ont cherché. Ça donne le sourire et la foi. Merci pour vos commentaires, et partages. A vous maintenant ? Quel est le challenge extravagant qui serait utile pour vous de tenter en ce moment ?

Et si on s’y lançait ensemble ? Dites-moi tout en commentaire. Le dicton usé mais irremplaçable le dit « Plus on est de fous, plus on rit » ☺️☺️☺️.

Love, Anna ❤️

6 réflexions sur “Il était une fois, je recommence.

  1. C’est toujours un indicible plaisir que de te lire.

    Écrire chaque jour c’est courir un sprint. Il est bon de le faire de temps en temps, pour s’éprouver. Mais écrire, au final, un marathon. Et pour moi tu es une championne du 10.000m haies 🙂 Années après années.

    Comme l’a dit Derek Sivers, cité par Isra A. sur un article Medium « Post Less, Write More » :

    People will appreciate your silence, and know that when you speak, it must be important.

    Shallow rivers are noisy.

    Deep lakes are silent.

    Wish you a sunny day !

    PS: Mon challenge : Écrire plus souvent. Comment rejoindre le club ? Soyons fous !

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    1. Que dire devant des mots aussi doux ☺️🫣🫣🫣. Je suis honorée. Pour rejoindre le club, un petit clic sur créer un blog ou encore sur Médium, avec une facilité, et tu y vas. Si ça vient du coeur, tu trouveras la voie

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    2. Oh Anna content de te lire de nouveau et de savoir que tu nous enjoliveras de tes belles proses. Écrire c’est bâtir pour la prospérité. Écrire c’est connecter avec ceux qui ressentent ou qui ont ressenti les mêmes émotions que nous. Écrire c’est aussi essuyer ses larmes et apaiser sa colère.

      Nous te lirons, nous serons plus que jamais connectés et scotchés non pas à tes lèvres mais à ta plume.

      Moi mon challenge aussi c’est d’écrire. Tu te doutes bien que les idées et les sujets fusent de partout. Un jour un jour je sauterai le pas, qui sait ?

      D’ici là, aux prochains textes…

      Aymar

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