Ecrire tous les jours lorsque ça ne fait plus partie de nos habitudes, ce n’est pas aisé. Au 5ème jour de mon challenge d’écriture (soit Vendredi), il a suffi d’une sortie entre amis et d’une mauvaise anticipation pour chuter. Rebelote Samedi, et nous voici Dimanche, mais on reprend avec courage. Jour 5, nous voici, avec probablement deux articles publiés le même jour.
Dans cette première publication, j’ai voulu partager une note de lecture. Je viens de terminer le récit de vie d’une dame de qualité, une dame d’exception à plusieurs égards, appelée Marie-Madeleine GIMOU. Ce n’était pas une influenceuse ou une entrepreneure reconnue. Elle n’avait pas son nom dans les journaux, et n’était parentée à aucune personnalité publique d’exception.
Lire la suite: J’ai Lu- Petites Fleurs d’une VieElle n’était que la femme de son époux, Victor GIMOU, la mère de ses nombreux enfants de sang et de coeur. Elle était l’amie, la confidente, la source d’inspiration de plusieurs, et une chrétienne catholique qui a vécu son parcours de vie ancrée dans une foi qui revigore et qui donne envie de s’en rapprocher.
Je suis tombée sur ce livre par hasard, et j’ai été happée dès les premières pages, par l’introduction sur son parcours de vie. Parfois, nous recherchons la sainteté et la pureté dans des lieux où ils n’existent pas. On en fait comme des idoles, car on rend ces concepts inaccessibles. De même, on nous rappelle que nous sommes nés pêcheurs comme si le simple fait de rechercher une vie pieuse devrait nous décourager. Plus encore, on donne parfois la sensation qu’une vie pieuse est une vie morne. On ne serait pas quelqu’un qui a une vie, une famille, des amis, des activités et des loisirs.
Sur le plan personnel, ce livre tombait au bon moment. Ainsi, je suis à une période de ma vie où j’ai fait de l’ordre et nettoyé tout ce que je trouvais encombrant et en désaccord avec ma foi et la rigueur que je mets dans ma vie. Je suis aussi sortie d’une forme d’autarcie vécu pendant de longues années, et j’ apprends ou plutôt je ré-apprends à connecter/échanger/vivre avec les autres. Parfois, je n’ai qu’une seule envie, retourner dans ma cachette de solitude. Puis, je me rappelle que c’est dans la solitude qu’on commet les plus grandes erreurs. Pourquoi? Parce qu’on a la sensation que personne ne sait ce qu’on fait et de fait, on se permet plus d’écarts.
Découvrir une femme qui a su vivre avec les autres, pour les autres, avec elle-même, être épanouie dans sa relation avec Dieu et les êtres humains, tout en étant excellente sur toutes les domaines, c’était un concentré d’espoir. Madeleine est en particulier une source d’inspiration dans le chemin qui la mène vers son décès. Sans aller dans tous les détails (de peur de dévoiler tout le livre), nous sommes habitués à vivre la maladie avec peur et crainte. Pour la première fois, j’ai vu le parcours d’une personne qui a affronté avec paix, abandon de soi et reconnexion à Jésus.
Le format du livre est aussi agréable pour rentrer dans l’histoire. C’est en effet, une collection entre autres de témoignages ou d’écrits de la main même de Feu Madame GIMOU. C’est aussi un livre qui se veut comme un manuel spirituel. De ce fait plus qu’une biographie banale, il nous donne de voir les actes de Marie-Madeleine sous l’angle de sa vie de foi et de ses choix spirituels. Il apparait de ce fait comme un guide auquel on peut se référer en rappel, devant des situations difficules.
Qu’on soit chrétien, ou pas, qu’on soit catholique ou pas, on en sort grandi. C’est un beau témoignage de vivre selon le choix qu’on a fait. C’est une histoire qui m’a rappelée la joie que j’ai d’avoir choisi Christ et le bonheur que j’aurai tout le long de ma vie, quelque soit les difficultés à me laisser conduire par lui et le servir. A mon sens, ce challenge en est l’exemple. Il y a deux ans, je n’aurai pas pu/su écrire un texte qui parle avec autant de vivacité de foi. J’aurai eu la sensation de limiter cet espace ou d’éloigner d’autres personnes. Avec le temps, je comprends que ce qui est en nous doit guider, car il a été mis là pour une raison.
J’ose croire que vous aurez eu du plaisir à découvrir des éléments de la vie de Marie-Madeleine GIMOU que j’ai voulu très succincts pour vous encourager à lire de vous-même.
Vos commentaires et réactions sur cette revue seront les bienvenus. Pour rappel, je rattrape mon retard et nous sommes au Jour 5 du challenge de 30 Jours.
Love, Anna
